La gastronomie lyonnaise s’inscrit entre tradition bourgeoise et culture populaire. Avec sa riche histoire, cette ville offre des spécialités aussi originales les unes que les autres. Voici les spécialités à absolument déguster dans cette zone.
Plan de l'article
Les quenelles
Les quenelles sont l’une des plus grandes spécialités de la cuisine lyonnaise. Ce sont des boulettes de forme allongée faites avec de la pâte de farine, de la mie de pain ou de la pâte de choux.
A lire en complément : Les secrets de la pomme de terre 'Colomba': culture, cuisine et bienfaits
Elles se déclinent en diverses variantes parmi lesquelles on peut citer les quenelles au brochet qui sont agrémentées de la fameuse sauce Nantua au beurre d’écrevisses.
Ces quenelles peuvent aussi être préparées avec de la volaille, du veau, des champignons ou de la béchamel. Cette spécialité est apparue dans les années 1830. Elle aurait été inventée par Charles Morateur, un pâtissier de son état.
A lire également : Les secrets nutritifs et culinaires de la racine d'endives
Cet expert aurait mélangé de la chair de brochets des eaux de la Saône et de la pâte à choux pour éviter le gaspillage.
Le saucisson brioché et la rosette de Lyon
Le saucisson brioché est l’une des spécialités emblématiques de la gastronomie lyonnaise. Il s’agit d’un plat qu’on peut partager en famille le weekend. Il est souvent agrémenté de pistaches ou de truffes noires pendant les fêtes de fin d’année.
Le saucisson est en général placé dans une pâte à brioche moelleuse avant d’être cuit au four. Il est tranché avant d’être dégusté en entrée ou en plat principal. Il est souvent accompagné d’une salade et peut se manger froid.
Quant à la rosette de Lyon, sa notoriété dépasse bien des frontières. Ce gros saucisson sec d’origine paysanne est uniquement composé de viande de porc, de gras de bardière, d’épices et de pointes d’ail.
Il peut être dégusté en tranche à l’apéritif ou encore en entrée. Il peut aussi être accompagné de cochonnaille ou de tranches de pain et de fromage.
Les bugnes et la praline rose
Les bugnes lyonnaises sont de petits beignets jaunes traditionnellement dégustés pour Mardi-Gras. Elles font partie des spécialités sucrées de Lyon.
Elles sont préparées avec de la farine, des œufs, du beurre, du sucre et d’un arôme (en général de la fleur d’oranger). C’est au XVIe siècle que la tradition des bugnes s’est installée à Lyon avec l’arrivée des marchands italiens.
La praline rose est une confiserie composée d’une amande ou d’une noisette enrobée de sucre caramélisé auquel on ajoute un colorant rose. Elle a une texture craquante et un goût original. Elle est notamment appréciée pour sa forme de bonbon, mais elle doit sa notoriété à la brioche à la praline rose appelée Saint-Genis.
La cervelle de canut
Aussi appelée claqueret, la cervelle de canut est une spécialité fromagère typique de la région de Lyon. Elle peut se manger en apéritif ou en entrée.
Pour le préparer, le fromage blanc est battu avec de la crème fraîche, du vin blanc ou du vinaigre de vin. Il est également possible d’utiliser de l’huile d’olive, de l’ail, de la ciboulette, du persil et de l’échalote hachée.
Ce plat se consomme en général accompagné de pommes de terre, de salade ou de petits toasts. La cervelle de canut doit son nom aux canuts qui étaient les ouvriers tisserands de la soie lyonnaise.